Fabien

Ma prépa s'est déroulée sans encombres, juste un souci au tendon d'Achille après la plus longue séance du plan. Parti doucement pour encaisser les 10 premiers km regroupant l'essentiel du D+, j'ai ensuite progressivement accéléré pour arriver au rythme prévu.

On arrive au semi sans problème, même si ce n'est pas vraiment une balade. Arrive le 24ème km, je commence à réaliser la plus longue course de ma vie ! Je commence aussi à sentir une sensation de début de crampe sous la cuisse droite, mais je sais qu'il faut souffrir, ça fait partie du jeu. Le rythme ralentit un peu, mais ce n'est pas la priorité pour moi. Il faut finir, c'est tout ce qui compte.

Je cours comme je peux, parfois les jambes tendues, et quand arrive la dernière ligne droite, je vois enfin cette arche que j'attends depuis si longtemps, ma fille m'accompagne sur les derniers mètres, je tente un mini sprint avec elle pour le fun, ça bloque, mais c'est pas grave.

Je suis arrivé ! Je suis marathonien ! Quel pied ! C'est dur mais j'y suis ! Et j'ai déjà hâte de recommencer ! C'est trop bon !

8 semi-marathon de 2h30 au début à 1h54 pour le dernier, et environ 5 ans de course à pied.

Ma prépa s'est déroulée sans encombres, juste 2 ou 3 séances manquées, dont une seule "A ne pas manquer" (j'étais malade). Juste un souci au tendon d'Achille après la plus longue séance du plan. Certainement due à une augmentation pas assez progressive du D+...

Vu que c'était mon 1er marathon, qu'il y avait un peu de dénivelé (300 D+ à 400 D+ selon la source), qu'il était annoncé un peu de chaleur, j'ai réduit l'importance du chrono. L'objectif premier était de finir, si possible en 4h30, mais surtout d'être marathonien !

Parti doucement pour encaisser les 10 premiers km regroupant l'essentiel du D+, j'ai ensuite progressivement accéléré pour arriver au rythme prévu. Tout va bien, le tendon d'Achille droit qui me fait un peu mal ces 3 dernières semaines n'est pas très douloureux, je me régale, je profite.

On arrive au semi sans problème, même si ce n'est pas vraiment une balade. Le marquage au sol des km me surprend un peu, il est bien inférieur à ma montre, mais pour le moment, je n'y fais pas trop attention.

Arrive le 24ème km, je commence à réaliser la plus longue course de ma vie ! Je commence aussi à sentir une sensation de début de crampe sous la cuisse droite, mais je sais qu'il faut souffrir, ça fait partie du jeu. Le rythme ralentit un peu, mais ce n'est pas la priorité pour moi. Il faut finir, c'est tout ce qui compte.

Une petite côte au 29ème fait un peu mal, mais ça passe, pas de mur en vue, ça gère à ce niveau-là, mais la cuisse est de plus en plus tendue. Au 32è, je m'arrête quelques secondes pour masser un peu, puis je repars. Le rythme ralentit encore un peu, mais je tiens le bon bout... Je commence à croire le marquage au sol, et me dis que j'y suis presque alors, et que le temps n'est pas si mal.

Au 36ème, nouvel arrêt crampe, ça commence à être difficile, mais je pense alors être au km 37,5 à cause du marquage au sol, donc je me dis que c'est presque fini, je repars en douceur. Un peu avant le dernier ravito, les bénévoles, m'annoncent "plus que 3 km", alors que je pensais plutôt 1.

Nouvelle pause au ravito, c'est dur, mais je vais finir, donc je repars, les 3 derniers kms sont très difficiles, avec un dernier pont qui finit d'achever mes cuisses, le mollet se tend aussi, je marche un peu, mais j'irai au bout, je vais l'avoir ce marathon !

Je cours comme je peux, parfois les jambes tendues, et quand arrive la dernière ligne droite, je vois enfin cette arche que j'attends depuis si longtemps, ma fille m'accompagne sur les derniers mètres, je tente un mini sprint avec elle pour le fun, ça bloque, mais c'est pas grave.

Je suis arrivé ! Je suis marathonien ! Quel pied ! C'est dur mais j'y suis ! Et j'ai déjà hâte de recommencer ! C'est trop bon !

Le fait de ne pas se poser de question, la confiance dans le fait de travailler ce qu'il faut, quand il faut. A priori, il faut quand même que j'ajoute du muscle, et c'est ce que je vais faire avec la PPG.

Maintenant que la distance est "connue", je vais aller chercher un temps plus conforme à ce que je dois être capable de faire, et un jour réussir à passer sous les 4h, même si c'est encore loin, je sais que je peux y arriver, le coach me l'a dit ! 💪